Ame de la vie.
Déclin, qui baigne d’une lueur blême
le feuillage,
Dans le bois demeure son blanc
silence.
Bientôt un village paraît se pencher
pensivement,
De la sœur la bouche soupire dans de
noirs branchages.
Le Solitaire se sera bientôt glissé au-dehors,
Peut-être un berger sur d’obscurs
sentiers.
Une bête sort doucement des arcades
du bois,
Tandis que les paupières s’agrandissent
devant la divinité.
Le bleu des flots coule en toute
beauté,
Des nuages se montrent au soir ;
L’âme également dans un silence
angélique.
Des images passées vont déclinant.
Georg Trakl, Seele des Lebens; Gedichte, p.22.
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