Un est la folie des prêtresses qui s’en
vont leurs robes ouvertes sur leur sexe brûlant dans la nuit sacrée danser.
Car Dionysos et Hadès sont un et
le même. Ceci est un fragment apocryphe authentique.
L’un demeure à part – c’est pourquoi il ne
peut pas être Zeus ou "Dieu" (nom commun) : pas en vue, pas visible mais sauf : le
philo-sauf, c’est l’ami du sauf, et pas du sot tout court. L’enjeu n’est pas de
se conserver, ni nécessairement de sauver les phénomènes, comme dit
Aristote : pourquoi tenir aux apparences ou même aux manifestations ?
de rage ? Qu’y a-t-il de si urgent à « montrer » ? Est-ce
qu’à montrer on ne fait pas tout le contraire de garder sauf ? Du coup,
facile d’accuser le philosophe d’insensibilité. Ou d’indifférence. En fait, il
se soucie seulement de garder sauf l’un, pas même de le nommer, autrement
qu’avec ce « sauf » qui n’est pas un nom.
Sauf exister… Héraclite ne parle pas ce
langage (exit le latin) mais il pense la temporalité de l’existence selon une mesure d’une
extrémité à l’autre (l’extension maximale entre vie et mort), et non selon une
chronométrie ou chronologie. Sinon, la voix de la Sibylle ne porterait pas
jusqu’à un millénaire au moins. Et Héraclite ? Pensait-il que son
« Livre » allait porter encore plus loin, jusqu’à
« nous » ?
En to sofon: Il est insensé de
détacher l’Un du sophon : car c’est bien cela, le sauf le sachant. Il y a
bien la dimension du savoir et pas juste l’intégrité. C’est même le savoir qui
fait tout un. Ce n’est pas un savoir « au sujet de… », mais une façon
de s’y prendre avec tout, et d’abord pour que ça fasse un tout. Un rapport, si
toute idée de rapporter (des revenus ou des résultats) est écartée ; comme
ce n’est jamais tout à fait possible, mieux vaut parler de « tenir »
et de se tenir par rapport à… ce qui « habite » là mais ne tient pas
à se montrer (comme un simple habitant).
Conjuguer un-tout et un-qui-nique-tout car un-tout est tout autre que juste un ou même que tout, et donc il ne peut
être compris par rien puisque c’est lui qui comprend tout. Un livre de ce tout
(qui nique tout) ne sera jamais qu’une traduction, une traversée en solitaire
qui au milieu de tout reste séparé de tout, à part et pourtant là, au beau
Milieu de Nulle Part car où diable sinon crècherait-il ?
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